Il est né et bien né l’Apéro genevois, suite à un accouchement sans douleur perfusé de liquides engageants ! Jef et Nico ont accouru de Paris aux premières contractions et distillé un savoir immémorial de gestes simples et parfaitement rodés. Grâce à quoi le bébé est en bonne “santé” et ses 28 participants aussi.

On était bien à la Plage, dans un décor patiné, usé, pratiqué, un rien mal en point et si confortable pour cette raison. Des adossements en bois sculpté aux murs lessivés, placardés d’affiches sur lesquelles Philoctète avoisine les bimbos des magazines, il y a tout ici pour faire un monde. Une pendule à l’envers rappelle que si les trains sont à l’heure ils ne vont pas forcément où on croit. Des cartes postales sèchent à un fil. Ah, la Plage, ses mousses et ses tempêtes dans un verre de thé…!

Christian était notre hôte averti et très accueillant de la soirée. Selon lui, la Plage a 20 ans. On lui pardonnera cette approximation. PL et Christian (2) étaient en effet là pour témoigner d’une époque antérieure (!) où les escaliers du Chat noir se descendaient à ski et où la Plage accueillait d’autres délits. C’était bon de les avoir ce soir pour rappeler qu’il y a une vie après Woodstock et que l’Apéro s’en veut le garant !

Parmi les incroyables surprises de la soirée, Bernard et Victoria sont venus d’Auvergne et Yannick du passé… sans sa raquette mais “boubouillant” d’idées. Maria et Christina, jamais en retard d’une boule à facettes, étaient à l’heure, et Alex, Alex aussi peut le faire ! A l’aise dans l’ambiance iodée, le groupe thyroïde était représenté par Patrick, Christel, pour une fois sans son orchidomètre, et un sympathisant. L’occasion de remercier Souheil qui m’a appris que basket rimait avec buvette. Tout aussi carougeois, Nicolas est passé en coup de vent, ce qui est beaucoup mieux que pas du tout. Plus théâtralement, Isabelle, Maï et Serge côtoyaient les artistes de l’image Alexandre et Boris, tandis que Christiane et Marianne séchaient la chorale pour notre plus grand bonheur (on n’a pas dit que vous chantiez faux !). Mais qu’importent les catégories puisqu’il n’y a que des personnages. Et comment dépeindre ce qui les rend uniques si vous ne venez pas rencontrer Odile, Rosy, Magali, Nina, Patrick (2) et Alain au prochain Apéro ?

… Spécial dédicace à Rosy, tout simplement parce qu’elle était là. Et conclusion avec Alex, l’homme des fins de soirées, qui se demande comment un apérophile reconnaît les apérophilistes de la même secte lorsqu’il entre dans un établissement le jeudi à 18h30 ? Simplement à leur chemise rose, Alex…

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