La prochaine fois que vous ferez les nocturnes, allez aux Enfants terribles. Votre frigo restera vide mais vous aurez passé la soirée sous une verrière, dans un dédale d’objets design et insolites. Car les Enfants terribles ne sont pas un bar mais un atelier-épicerie, un comptoir-cellier, un bateau peut-être – j’en crois le ponton, l’eau, les éviers – un lieu où fomenter, concevoir et réaliser. Travelling sur le ponton : vous débouchez dans l’espace apéro-concert, sous un olivier. Les tapas et le vin suivent, et le jazz, qui vous emmène où vous voudrez. Un plan à savourer avant d’être débarqué autour de 21h, comme à la Migros. Votre caddie est vide mais il est encore temps d’enrouler une salade au Bigoudi 13, un peu plus loin…

Les bobines des nouveaux

Il fallait un prétexte à Mimi pour venir, Mimi qui habitait au-dessus de la carrosserie. Elle est de ces extraterrestres qui manient la seringue et vous racontent, les yeux dans le vague, que le 24 Prévost-Martin c’était la bohème, la suie et la fusion. Mimi est poète. Les Terriens communs sont également les bienvenus.

Parmi eux, Christian, Alexandre et Markos ont compris le message, Markos qu’on pressent intarissable sur les oliviers de sa Grèce natale (laisse-moi y croire encore…), quoique d’Olivier il n’y en avait qu’un, bien présent, ameuté avec Stéphane par le tam tam de Sylvia. Et quand Sylvia s’y met, c’est la jungle qui se réveille. Gaffe quand même aux Lara Croft en mitraillette…

Autre bruit de tam tam qu’on aime, les roulements de sabots qui ont ramené Catherine, Patricia et Ariane. Des amazones désarmantes dont une seule, à la réflexion, fait du cheval. Bref, des filles super à suivre au galop.

Maï, elle, a toujours 3 longueurs d’avance sur tout. Maï n’est pas épuisante… Maï a de l’entrain. Maï est bien vivante. Dans son sillage, Alexandre (2) et Marc le batelier, insoupçonnables d’hypovitaminose, tandis que la skipper Odile accostera plus tard au Bigoudi.

Finalement, l’apéro, c’est une histoire qui saute du coq à l’âme, où il n’y a rien à comprendre mais des pages à tourner. Et du film au livre, le talent de Martine, Justine, Catherine (2), Marie-Claude, Isabelle et Alain à l’écrire, le peindre, le lire et l’interpréter me permet de négocier une sortie de blog chamboulée par un virus qui n’a décidément rien compris aux week-ends.

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