La taille du terrain et le nombre de joueurs n’avaient rien de réglementaire ce jeudi chez Ugutz. A n’y pas retrouver son XV, sa mêlée, sa pelote et son jambon, quoique si… le cochon était pendu au plafond. Pour dire le bonheur de se trouver à 30 dans un lieu grand comme votre cuisine. Ca doit être ça le Pays basque : l’impression d’être à la maison, une langue qui ressemble à l’esperanto, des gabarits de rugbymen et de pelotaris, des voix, des chansons. Au Consulat on entre sans visa et on repart estampillé des exploits des Laduche, farci de tapas et globalement dilué. On n’a peut-être pas appris grand chose de l’histoire napoléonienne mais au moins sait-on (Elliott, c’est rentré ?) que la pelote n’est pas un jeu de cartes.

Je la fais longue, mais il y a des soirées comme ça qui ressemblent à la vie.

Ce 1er avril, justement, celle-ci s’est fendue d’un raccourci façon Lelouch, avec Marianne qui retrouvait Philippe qui retrouvait Eliane qui retrouvait Iain qui retrouvait Jojo qui retrouvait Patrick. Tout ça à travers les décennies. Grand bien nous fasse au 2e chakra ! (Iain dixit). Et on est content de tourner la suite avec vous.

La galerie des nouveaux :

Un jour spécial cette veille de Pâques, qui a permis à des intermittents genevois et occupés chroniques d’être parmi nous pour un “one shot” qu’on aimerait à répétition. A commencer par Justine, Sylvain, Pauline, Alex, Saskia, Diana, Axel et Jessica, réunis par leur amour des bielles, des durites et du salon de l’auto. Qui a dit que les étudiants n’étaient pas prêts à tout pour financer leurs daiquiris entre deux examens ? Y compris venir de Fribourg.

Frais sortis de l’oeuf également, Magali de l’EMS des poussins et les teenagers Antonin, Pauline (2) et Eliane. Et tandis qu’Eliane échangeait des nouvelles du prince Omar avec Julia (que vivent les feux de l’amour de la dynastie des top models), Alexandre se profilait plus Cartier-Bresson que cuissot de bourrin. Ce n’est pas Markos qui me contredira, assurément grec et peu contrariant.

Iain. Le plus tantrique des Ecossais bâlois. Une saga à lui tout seul. Capable de vous faire vivre son hand fasting au son des céili de Glenturret et d’avoir du whisky comme « vin de messe ». Mais à l’idée du haggish, nous étions soudain très bien chez Ugutz, avec nos tapas de crevettes et le chorizo. Toutes choses connues des internationales Marjorie et Laura qui vous entraîneraient d’Aberdeen à Sydney, via Barcelone, pourvu qu’il y ait des bières et du hockey pour la Black Girl Laura !

Pendulaire des faces nord, ascète des katas, Philippe vous fait croire que le monde n’est pas pour lui et, à peine arrivé, connaît Ugutz et le rugby depuis 100 ans. Mais moi je vous le dis, Philippe est fait pour l’apéro ! Jojo peut confirmer, qui fut pilier de l’Ali Baba tandis qu’Azarete, Ondarts et Dospital l’étaient pour la France.

Et pendant ce temps Isabelle, Alain et Patrick, Patrick (2) et Nina, Myriam, Annie et Marianne, jusqu’à Jacques sur son affiche du Poche, sont les présences amicales et chaleureuses, indispensables, dont on vous reparlera puisqu’ils reviendront.

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