Jeudi dernier l’Apéro du Jeudi est allé posé sa pinte du côté de la place Stalingrad dans un bar historique de Paris : l’Epoque. Alors c’est sur, quand vous passez devant la devanture de ce bar qui borde la route vers le canal Saint Martin, vous ne vous doutez pas que c’est un peu de l’histoire de Paris qui se cache derrière.
C’est vrai entre le métro aérien et son fameux virage, le canal de l’Ourcq, le canal Saint Martin, les écluses, juste en face de la Rotonde en traversant les 4 voies, l’Epoque a bien du mal à briller. Et pourtant. Repris il y a 4 mois par une équipe 100% latino, c’est une nouvelle Epoque qui a débuté pour cet authentique bistrot parisien.
J’ai donc donné rendez-vous aux apéroclubbers jeudi dernier pour qu’on aille découvrir ensemble ce bar du 10ème, histoire d’y prendre l’apéro et de faire quelques rencontres. D’ailleurs on t’attends sur notre groupe Facebook (on est à plus de 6000 membres aujourd’hui).
Un bar latino du Paris 1900
Si vous êtes surement déjà passé devant la devanture en bois de l’Epoque, vous ne l’avez peut-être pas remarqué. Et si vous l’avez remarqué, nous n’avez peut-être pas eu envie de pousser les portes de ce qui ressemble à un rade un peu vieillot. Et bien José son nouveau patron nous a ouvert ses portes.
Et c’est un peu la stupeur : nous voilà replonger dans le Paris de la belle époque. Nous sommes dans un authentique bar du Paris des années 1900 dans son jus : moulures, vitraux, plafonds travaillés, dorures, grands miroirs… un véritable voyage dans le temps autour d’une bière. C’est vraiment incroyable à voir : je me frottais les yeux.
D’ailleurs anecdote d’un de nos vénérables apéroclubbers Jean-Gabriel : il venait là gamin alors que sous le métro aérien se garaient encore les cars Renault qui emmenaient les voyageurs dans le nord de la France. Les chauffeurs venaient dans ce bar pour pointer et boire un coup.
Mojito et Salsa
Pas de dandy derrière le comptoir mais bien notre José. Péruvien-italien, il vient de reprendre le bar et rien que pour nous permettre encore d’admirer cette déco belle époque, on a envie de lui dire un grand merci.
Mais José n’est pas gardien de musée. Derrière le comptoir, il vous prépare des mojito en pagaille (5€ en happy hour jusqu’à 22h) et vous débite les pintes de bière comme un pistoleros. Quand aux cuisines, si elles vous servent de bons petits plats, les tapas italiens et pizza viendront régaler les apéroclubbers. Variés, bons, frais, on s’est fait plaisir.
Côté platine, pas de Maurice Chevalier ni Mistinguett mais du 80% latino : batchata, salsa, Aventura, lambada… et 20% contemporains des années 80 à aujourd’hui.
Autant vous dire que danser là-dessus dans un décor belle époque donne une autre dimension à votre soirée.
Car oui la salle est belle, belle à danser toute la nuit. D’ailleurs du côté de Stalingrad, on raconte que les soirées les plus folles du week-end sont à l’Epoque. Le bar par son ambiance latino, ses sessions de karaoké mêlant latino et années 80 attirent de plus en plus de monde.
Pour nous, ce bar insolite rejoint direct notre galerie des bars labellisés. L’accueil chaleureux, les tout petits prix (happy hour jusqu’à 22h), les quelques pas de salsa, vous feront basculer votre apéro et votre soirée dans un autre monde, dans une Epoque formidable.
L’Epoque
5, place Stalingrad 75010 Paris
Mo Jaurès
du lundi au dimanche de 6h30 à 2h00
Happy hour 17h-22h : 5€ sur un large choix de boisson
Tapas, pizza, plats à très bons prix
Pour organiser votre soirée : vous pouvez passer votre propre musique, passer des vidéos, amener votre gâteau d’anniversaire, le bar peut accueillir 50-80 personnes
Contact : josecastanedachef@gmail.com
Et les apéroclubbers ?
Après notre très apéro du côté du Chili, nous avons continué dans la veine latino ! Nous étions un peu moins nombreux mais nous avions pas mal de place pour placer quelques pas de salsa. Encore une fois pas mal de nouveaux pour faire de nouvelles rencontres, ce qui est toujours un plaisir à l’apéro.
Je vous donne rendez-vous le 14 février pour notre apéro Saint Valentin qui va être un gros gros carton. Vous l’avez compris, le 14 février, on accueille tous les célibataires de Paris !