En première de couverture, Livresse vous offre une salle de bistrot qui tient lieu de librairie, à moins que ce soit l’inverse. Rayonnages et tabourets, on y siroterait une limonade en feuilletant Yourcenar. Je projetais un apéro calme (on serait 3 ou 4 et on ferait un scrabble) et les 15 premières minutes m’ont donné raison… jusqu’à l’arrivée des premiers apérophiles. A ce jour, l’apéro reste la meilleure façon d’être déçu en bien quand 26 têtes amicales débarquent avec ce rien de folie qui vous fabrique un monde et même deux, puisque le lieu d’action (mais pas la vision) s’est dédoublé pour grignoter une terrasse à la rue. Et tandis que de Primitivo en Noir désir* nous liquidions les stocks de fromage et viande séchée, le Noir désir s’asséchait à son tour. Y aurait-il conflit de vocation à Livresse ? Tout au plus un passage à vide rattrapé par un ravitaillement express et une brassée de couvertures. C’est qu’il fallait bien ça pour bivouaquer dans la bise, sous l’oeil réchauffé du camp de base derrière la vitrine…

* un assemblage remarqué d’Yves Batardon, à Soral, après prospection derrière le comptoir.

Les nouveaux :


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Bonne surprise à l’apéro, avec les premières amies venues de nulle part, c’est-à-dire de facebook ! Anne-Marie, Barbara, Zahia, Valérie, Yanique et Angie : un détachement du DIP qui vise plus le GR des troquets genevois que le stage de scrabble. On se réjouit de les retrouver aux étapes.

A côté de cette génération spontanée, la filiation prometteuse de Catherine qui nous avait amené Patricia qui amène à son tour Radmila, qui amènera… (affaire à suivre). Dans la catégorie worldwide, Yasmina et Jérôme ne se reconnaissent pas à un petit doigt raide mais à leur halo bleu Majorelle. Ils sont partout mais pas envahissants, et jamais en retard d’un avion quand il s’agit d’amitié.

Claude, lui, arpente les planches et les mots, un peu comme Julien et Thomas qui vous introduisent à un monde de poésie et de pâtes. Thomas à qui il sera beaucoup pardonné pour son verbe. S’il vous traite d’impétrant, continuez à sourire comme si vous aviez compris. Il en veut un peu aux chevaux, dangereux aux deux extrémités et inconfortables au milieu, mais ne vous fera pas de mal.

Vous l’aurez compris, la vocation de l’apéro est de se faire du bien. Julien a quelques idées sur le sujet et des moyens italiens. Ca se passera le 1er juillet, avec vue sur le Trulli. On vous en dit bientôt plus, mais dans l’immédiat, au 3 juin !
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